Depuis quelque temps, nous sommes en contact avec différentes personnes et organisations qui s'engagent au Népal, ce pays fascinant qui compte à peine plus d'un pour cent de chrétiens. Le moment est venu pour nous d'en parler plus en détail - dans ce premier numéro des Népal NEWS.

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Nous avons découvert le Népal par l'intermédiaire de Rolf et Beatrice Gugelmann, qui ont formé des micro-entrepreneurs avec ProUDYAMI à Pokhara, une petite ville située à 200 km au nord-ouest de Katmandou. Leur idée d'autonomiser les gens de manière holistique dans leurs activités d'entrepreneurs et d'être en même temps un exemple vivant de l'amour et de l'attention de Dieu nous a convaincus. Nous avons donc cheminé ensemble pendant un certain temps. Malheureusement, des problèmes de santé sont survenus et, après avoir beaucoup lutté et prié, Rolf et Beatrice ont dû décider, le cœur lourd, de ne pas retourner dans leur Népal bien-aimé. Leur rétablissement est une préoccupation, tout comme le soutien financier via SAM global jusqu'à la fin de l'année, notamment pour les prestations sociales. Malheureusement, SAM global n'a pas pu reprendre ProUDYAMI dans la situation actuelle, car les papiers nécessaires n'ont pas pu être obtenus. Mais nous sommes ouverts à reprendre ce travail précieux dans l'avenir.
Lorsque la situation avec ProUDYAMI a évolué différemment de ce qui était prévu, nous nous sommes demandé si et comment nous pouvions continuer à agir au Népal. La situation est difficile : la pandémie de coronavirus a durement touché le Népal et, au printemps dernier, de nombreuses personnes sont tombées malades et décédées. Le pays, qui vit largement du tourisme, a souffert économiquement ces derniers mois. Pendant ce temps, de nombreux Népalais ont sombré encore plus profondément dans la pauvreté.

Business for Transformation (B4T)

Les nouveaux emplois et l'éducation n'en sont que plus importants. C'est pourquoi nous voulons appliquer de plus en plus la méthode dite B4T (Business for Transformation). Cela implique de gérer une "entreprise sociale" et d'employer du personnel. Une personne locale dirige l'entreprise en collaboration avec un collaborateur détaché de SAM global ou de manière indépendante avec un accompagnement depuis la Suisse.
Nous sommes convaincus que les valeurs chrétiennes doivent être vécues et entraînent un changement intérieur et extérieur positif chez les employés et les partenaires commerciaux. Nous allons également dans cette direction car il est de plus en plus difficile d'obtenir des visas d'entrée au Népal. En outre, depuis trois ans, la loi interdit de changer de religion.
80% de la population est hindouiste. Nous souhaitons que beaucoup puissent entendre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et rencontrer des personnes qui Le suivent.

Marcher sur un nouveau chemin

Au début de cette année, nous avons entamé des discussions avec une organisation néerlandaise que nous connaissons et qui forme des enseignants au Népal depuis des années. Leurs collaborateurs sont également soucieux de vivre et de partager la foi en Jésus-Christ dans la vie quotidienne. Après diverses clarifications, nous avons décidé de conclure un partenariat. Nous travaillons maintenant ensemble pour lancer un nouveau centre de formation pour les enseignants du primaire à Pokhara dans quelques mois. Le projet s'appelle ProEDUCATION et s'inscrit dans notre vision de changer des vies par l'éducation.
Les enseignants formés doivent être capables de mettre en œuvre et de transmettre ce qu'ils ont appris. Environ huit Népalais travailleront dans le centre de formation. Reste à savoir si et sous quelle forme nous pourrons envoyer à l'avenir des personnes depuis l'Europe.

Enfin un séminaire pour les enseignants à proximité

Pour les futurs enseignants des environs de Pokhara, qui devaient jusqu'à présent voyager huit heures en bus jusqu'à Katmandou pour se former ou se perfectionner, le centre de formation local est un atout majeur. Ils sont formés pour enseigner aux enfants d'une manière ludique et adaptée à leurs besoins. Le séminaire est enregistré comme une "entreprise" et les étudiants paient des frais de scolarité minimes. Le projet prévoit également la création d'un atelier où seront produits et vendus les outils pédagogiques nécessaires. L'objectif est que l'école devienne rapidement indépendante financièrement après une phase de démarrage qui durera probablement deux bonnes années.

Qui voudra porter ce projet ?

D'ici là, et bien sûr au-delà, nous avons besoin de personnes prêtes à s'engager avec nous au Népal, que ce soit par la prière, le soutien financier, la coopération ou par des contacts avec d'éventuels sponsors. Nous sommes heureux de chaque personne ou organisation qui soutient et accompagne ProEDUCATION. Merci beaucoup pour tout votre soutien.

David Keller, responsable de pays pour l'Asie

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