Guinée

Une éducation solide sur une base affectueuse

26.8.2025
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Min.
Un groupe d'enfants qui se sont mis les bras autour des épaules.

Nous sommes convaincus que le fait de donner aux enfants une éducation solide et adaptée dès leur plus jeune âge a un impact sur l'avenir de la société. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons décidé d'ouvrir une école primaire.

L'éducation scolaire ici en Guinée n'est malheureusement pas de très haut niveau et se base souvent sur l'apprentissage par cœur de la matière scolaire au lieu de la comprendre réellement. Il est ainsi possible de rencontrer un adolescent capable de réciter sans faute le théorème de Pythagore, mais qui n'a aucune idée de son utilité ou du rapport avec un triangle.

Les travaux de construction se déroulent de manière satisfaisante

Au printemps, nous avons pu acquérir un terrain bien situé pour notre école primaire. Il se trouve directement sur la rue centrale de notre ville et dans un quartier où il n'y a pas encore d'école primaire. Nous avons donc pu commencer à planifier concrètement la construction du terrain et les travaux ont immédiatement pris de l'ampleur. Une partie du mur du terrain, une fosse sceptique pour les eaux usées des toilettes et les cinq premières salles de classe sont déjà bien avancées ou terminées. Le forage en profondeur pour le puits a également été réalisé. Maître Ibrahima, un supérieur de notre école d'artisanat, est chargé de planifier et de diriger le chantier en collaboration avec moi, de commander les matériaux et de surveiller les travaux.

Les briques de ciment sont prêtes à être utilisées

Le terrain comportait également quelques grands arbres qui ont malheureusement dû être abattus. Cependant, le bois n'est pas resté inutilisé. Nous avons pu en transformer une partie en planches et en poutres pour la construction. Une autre partie a été récupérée par les voisins pour cuisiner sur le feu. Et la troisième partie a été transformée en charbon. Nous sommes très heureux du déroulement des travaux jusqu'à présent. En ce moment, c'est la saison des pluies, ce qui est un défi car il faut s'adapter fortement à la météo. Un autre défi est la pénurie actuelle de ciment dans le pays. Nous avons toutefois de bons amis en ville qui nous informent à l'avance d'une livraison de ciment afin que nous puissions en obtenir une part. Jusqu'à présent, nous en avons toujours eu suffisamment, mais les prix ont augmenté. Nous restons optimistes et prévoyons toujours d'ouvrir l'école le 3 octobre. C'est la date officielle de la rentrée scolaire en Guinée. D'ici là, il reste encore beaucoup à faire. Trouver de bons enseignants pour notre école est tout aussi important que l'achèvement des travaux de construction.

Les salles de classe prennent forme

Une collaboration précieuse

Nous mettons en œuvre ce projet d'école en collaboration avec l'église AD-Guinée (Assemblées de Dieu). L'église nationale AD a déjà plusieurs écoles en fonctionnement en Guinée et nous aidera à obtenir l'autorisation d'exploitation de l'Etat pour l'école. Le pasteur de la petite église locale AD de notre ville, Pasteur Philippe, est un homme très engagé. Il est prévu qu'il dirige l'école en tant que directeur. Il a déjà de l'expérience avec les écoles de notre ville et est responsable de la recherche d'enseignants. Nous souhaitons, dans la mesure du possible, engager des enseignants chrétiens engagés. Mais ce n'est pas facile dans une ville presque à 100% musulmane. Il nous tient à cœur de transmettre aux enfants, outre une bonne formation scolaire, l'amour de notre Créateur.

Un directeur dévoué

Accompagner, coacher et grandir ensemble

Nous sommes heureux que Nathalie H. ait décidé de s'engager à long terme dans notre projet après plusieurs missions de courte durée. Elle et Amélie s'investiront surtout dans le domaine pédagogique de notre école. Nous souhaitons délibérément laisser l'enseignement aux enseignants guinéens, tout en les soutenant et en les coachant autant que possible.

De la courte à la longue durée

Pour ma part, je participe à la construction et à l'entretien de l'école et, selon les besoins, je m'impliquerai là où "il y a urgence". Comme nous l'avons déjà mentionné, nous n'accordons pas seulement de l'importance à une bonne formation scolaire, mais nous souhaitons également intégrer délibérément des valeurs chrétiennes dans notre école. Pour cela, il est prévu que nous accompagnions les enseignants non seulement sur le plan professionnel, mais que nous mettions l'accent sur la progression spirituelle commune. SAM global prend en charge une grande partie du financement de la construction de l'école. L'Église AD apportera également une contribution.
‍Ilest prévuque l'école fonctionne de manière autonome. L'avenir nous dira si cela sera possible dans son intégralité. Dans les régions rurales, les frais de scolarité doivent rester plutôt modérés pour que les gens puissent se les payer. Mais pour pouvoir engager de bons enseignants, il faut une rémunération adéquate.

Changements dans le projet

Notre école d'artisanat est dirigée depuis près de trois ans par trois précepteurs locaux. Malheureusement, la collaboration entre eux n'est pas toujours facile et il y a des tensions. De ce fait, la formation des apprentis est également négligée. Bien que nous ayons abordé cette situation à plusieurs reprises avec les trois superviseurs, nous ne constatons malheureusement aucun progrès. Nous échangeons à ce sujet avec la direction de SAM global et le cercle des promoteurs du projet et prions pour qu'une solution appropriée soit trouvée pour l'école d'artisans.

Nous sommes très reconnaissants de votre intérêt et de votre soutien à nos projets, que ce soit par la prière ou par un soutien financier. Merci de tout cœur !
Amélie et Sandro M., direction du projet

SAM global
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