Nous sortons d'une période mouvementéerbulence. En raison de la pandémie, les préparatifs de voyage se sont avérés beaucoup plus compliqués que normalement.
Dieu merci, Irène et Sven avaient la vue d'ensemble. Ils ont découvert les papiers et les procédures nécessaires et ont pu établir un bon contact avec une agence de voyage nationale. Ils nous ont beaucoup soutenus pendant les préparatifs. Toute la procédure de visa a été un marathon nerveux. Un jour avant notre départ prévu le 6 mai, nous l'avons finalement obtenu ! Mais finalement, nous n'avons pas pu partir à la date prévue. Nous étions déjà à l'aéroport avec nos sacs et nos bagages lorsque nous avons appris que Quatar Airways exigeait depuis peu que les enfants aussi présentent un test PCR. Nous ne connaissions pas ce règlement et nous sommes restés à l'enregistrement comme des ânes sur une colline avec seulement deux tests PCR pour nous, les adultes. Notre vol a donc été reporté d'une semaine ! Cette fois, les six membres de la famille ont passé le test PCR, ce qui a permis d'éliminer ce dernier obstacle.
Le voyage a enfin commencé
Le 12 mai, nous avons donc embarqué dans notre premier avion en direction de Francfort, où nous avions une escale de plusieurs heures. Dieu merci, nous avons trouvé une petite place de jeu - un très bon endroit pour cette longue pause. Puis nous avons continué notre vol vers le Sri Lanka. Ce vol s'est très bien passé, nous ne pouvions que nous émerveiller. L'avion était presque vide et nous avons donc pu dormir allongés sur les sièges pendant quelques heures. Voler allongé est beaucoup plus relaxant que de rester assis pendant des heures. Environ 24 heures après le début du voyage, nous avons atterri à Colombo le 13 mai. La procédure d'immigration a été plutôt lente, mais sans aucun problème. Les fonctionnaires ont vérifié les passeports et les papiers de manière très approfondie. La longue attente a été très éprouvante pour nous et surtout pour les enfants. Benaja voulait dire "bonjour" à tous les gens et nous avons dû le retenir assez souvent. Cette phase a été fastidieuse, mais heureusement de courte durée. Un chauffeur est venu nous chercher à l'heure à l'aéroport et nous a conduits à l'hôtel de quarantaine.
Des "vacances" involontaires jusqu'à la poursuite du voyage vers le CCS
À l'hôtel, c'était un peu turbulent au début, mais après de nouveaux tests PCR avec nous, les adultes, nous avons pu emménager dans nos chambres. Nous avons obtenu deux chambres doubles pour nous six et avons commencé à nous installer. Nous étions très fatigués mais heureux d'être enfin dans ce pays. La période de quarantaine a duré 14 jours. Nous sommes très reconnaissants à Dieu de nous avoir conduits à un bon hôtel. Il y avait beaucoup d'espace pour les enfants et la piscine a eu beaucoup de succès. Le personnel de l'hôtel était très accueillant pour les enfants et très accommodant. Mais la tension autour du corona était palpable. Une employée de l'hôtel nous a dit qu'elle ne savait pas comment rentrer chez elle parce qu'elle n'était pas autorisée à utiliser les transports publics. L'hôtel était presque vide et le personnel devait vraiment rechercher le travail. Pour nous, en tant que famille, cette période a été une bénédiction, mais aussi un défi. Après 14 jours de vie à six dans deux petites pièces, nous étions heureux de passer à Trincomalee. Le trajet a été un peu tendu car nous avons été arrêtés et contrôlés trois fois. Mais il a continué sans aucun problème après chaque point de contrôle. Les enfants se débrouillaient bien. Nous sommes arrivés à notre destination tant attendue étonnamment rapidement. Nous aurions voulu arriver ici il y a 13 mois déjà - maintenant, nous y sommes enfin !
Peu de temps pour la remise des responsabilités
Maintenant, nous nous installons dans notre logement au CCS et nous explorons la région. Nous avons déjà commencé l'enseignement à domicile dans l'hôtel et nous continuons dans la nouvelle salle de classe. Nous nous réjouissons de poursuivre le CCS avec la famille R., qui est revenue au Sri Lanka après un séjour en Suisse au début du mois de juin. C'est un énorme défi pour nous que de clarifier tous les processus et responsabilités au sein de CCS, de garder une trace de tout et en même temps de garder un œil sur la famille. A l'origine, plus de temps avait été prévu pour ce transfert de compétences. Malheureusement, le corona a tout bousculé et nous ne disposons que de quelques semaines pour le tout. Nous ne savons pas comment cela va se passer, mais nous faisons confiance à Jésus. Il a dirigé les choses de cette façon et cela se passera pour le mieux. Et nous faisons de notre mieux - c'est tout ce que nous pouvons faire.
Daniela et Stefan B.
Un pas de foi récompensé
Compte tenu de la difficulté de voyager à travers le monde, il nous a été très difficile de décider en avril si nous devions effectivement poursuivre l'idée de notre séjour prévu au pays. Mais comme la situation semblait bonne et que Ruedi et Margrit pouvaient rentrer à temps, nous avons osé franchir le pas, mais en limitant la durée à environ six semaines. La Suisse nous a accueillis avec un temps exceptionnellement froid. Mais si nous avons failli nous geler les mains et les pieds à un mariage pendant un apéritif d'une heure et demie à l'extérieur, nous avons apprécié la chaleur des rencontres avec la famille et les amis. Comme c'était les vacances de Pâques, Amos et Abigajil ont été invités de partout pour jouer. Nous nous sommes réjouis avec eux qu'ils aient retrouvé si vite et si bien leur cercle d'amis et qu'ils aient pu profiter pleinement de leurs contacts. Seul Boaz ne se souvient pas de grand-chose et a connu des moments difficiles de changement.
La situation empire
Après cela, nous avons observé avec une inquiétude croissante que la situation en Asie se détériorait rapidement et nous en avons parlé dans les conférences que nous avons eu le privilège de donner dans les églises et les groupes de prière de Suisse orientale. Nous aurions aimé faire nos valises et repartir immédiatement. Mais le mariage du frère de Rahel était toujours à venir et nous ne voulions pas le manquer. C'était vraiment un moment très agréable avec beaucoup de rencontres précieuses à Bernbiet. Nous avons reçu beaucoup de temps, de l'intérêt pour ce que nous faisions, des prières, des conversations, des cadeaux, des encouragements, du soutien, des dons et de l'aide pour les préparatifs, le nettoyage, l'obtention de matériel, les trucs et astuces, etc. Merci beaucoup !
Date de retour incertaine
Notre vol de retour ayant été annulé en raison d'une fermeture de dix jours de l'aéroport de Colombo, nous avons bénéficié d'une prolongation non planifiée de notre temps au pays. Nous sommes reconnaissants d'avoir pu arranger certaines choses et nous avons essayé de profiter un peu de ces journées malgré la tension. Nous sommes très reconnaissants que le voyage se soit finalement déroulé au début du mois de juin et que nous puissions être de retour sur notre lieu de déploiement et de service, où nous voyons toujours notre place et voulons utiliser nos connaissances et nos compétences avec la meilleure volonté du monde. C'est une grande joie que la famille B. soit enfin arrivée au CCS.
Rahel et Aldo R.
les 10 ans du CCS
Le repas pour le Sri Lanka de cette année est consacré au 10ème anniversaire du CCS. Nous attendons avec impatience les rapports de Ruedi et Margrit S., les initiateurs du projet, ainsi que d'Irene et Sven K., le couple leader au cours des quatre dernières années. Ils ne parleront pas seulement de leur vocation et de leur passion, mais aussi de la manière dont ils ont fait l'expérience de la grande fidélité de Dieu, encore et encore. En outre, il y aura beaucoup d'informations sur le travail de SAM global au Sri Lanka. Le programme sera encadré musicalement par Jonas G. et se terminera comme toujours par un excellent repas sri-lankais. Bienvenue à tous !
Coronavirus, second tour - malheureusement
En fait, nous n'avons pas envie d'écrire à nouveau sur la covid-19, mais la pandémie et les mesures prises par le gouvernement affectent fortement la vie au Sri Lanka. Depuis avril, des zones entières ont été barricadées et les gens ne savent pas comment se procurer leur nourriture. En ce moment, nous avons également un confinement national et personne ne sait quand sera la prochaine ouverture pour acheter de la nourriture. Une fois de plus, une grande partie de la population n'a aucun revenu et s'endette de plus en plus. L'économie et le tourisme sont paralysés. Nous craignons les premiers soulèvements s'il n'y a pas bientôt une détente et, surtout, une alimentation suffisante.
Un défi majeur
Toutes ces mesures ont eu et ont toujours une influence sur le CSC. Nous avons dû fermer temporairement le site de construction à Jaffna. Sana est avec sa femme et deux apprentis à la LBC de Kandy, où ils rénovent des toilettes. Depuis quelques semaines, il doit se débrouiller sans notre soutien car nous ne sommes plus autorisés à voyager. C'est un défi pour lui, et la pénurie de matériaux de construction et les conditions météorologiques actuelles (beaucoup de pluie) n'aident évidemment pas non plus.
Il reste peu beaucoup de temps
Ce qui nous fait nous lever, par contre, c'est que Micha W. et la famille B. sont enfin au CCS. Micha s'est déjà mis au travail et a nettoyé, entretenu et réglé correctement toutes les machines. Il est actuellement en train de fabriquer la rampe d'escalier pour la cage d'escalier du CCS. C'est un plaisir d'observer un charpentier professionnel au travail et sa façon de travailler a déjà laissé une profonde impression sur les apprentis.
Nous sommes heureux que la famille R. soit également de retour au CCS. Ruedi et Margrit rentreront en Suisse début juillet, nous deux à la mi-juillet. D'ici là, il y a encore beaucoup à faire et à transmettre. Ruedi espère pouvoir réaliser l'examen final de la formation de deux ans avec Aldo et Stefan. Trois de nos cinq candidats ont pu être préparés intensivement au cours des dernières semaines, les deux autres sont malheureusement toujours bloqués à Kandy. Nous espérons que nous pourrons encore bien préparer ces deux élèves à l'examen, qui devrait avoir lieu aux alentours du 20 juin. À l'origine, il était également prévu d'organiser une grande fête le 26 juin pour marquer le 10ème anniversaire du CCS et pour la remise des diplômes aux apprenants. Nous espérons pouvoir nous rattraper plus tard, lorsque les choses se seront calmées. Nous sommes reconnaissants d'avoir l'assurance que Dieu connaît toutes nos préoccupations.
Dieu a conduit ces dix dernières années et continuera à le faire.
Irène et Sven K.
